25 février 2022

Section Jacques Brel - Témoignage de Lyna Abdallah et Apolline Gaudon

Texte riche

En vue de la journée détection cadettes qui approche, retrouvez l’interview croisée de nos joueuses Elite 1, Apolline Gaudon et Lyna Abdallah, sur leurs années passées à la section Jacques Brel.

Texte riche

 

Lyna Abdallah est une jeune troisième ligne de 17 ans. Elle est arrivée au LOU Rugby en U14 et à ensuite intégré, l’année suivant, la section au lycée Jacques Brel et notre équipe cadette.

 

Apolline Gaudon, 19 ans, évolue quant-à-elle au poste de talonneur au sein de notre équipe Elite 1. Elle est arrivée au LOU Rugby, en 2018, à l’âge de 15 ans en intégrant la section Jacques Brel.

 

 

Découvrez ci-dessous leur interview.

 

 

Qu’est ce qui vous a amené à vouloir faire partie de la section Jacques Brel ?

 

Lyna Abdallah : Avant d’arriver au club, j’étais au Rugby club du Pays d’Ozon. J’ai fait quelques sélections avec les garçons et j’ai été contactée par des clubs pour les rejoindre. C’est là où Philippe Buffevant, qui était en charge de la section à l’époque, m’a contacté afin que je vienne au LOU et que j’intègre la section. Comme je suis Lyonnaise et que je voulais rester ici, j’ai tout de suite dit oui.

 

Apolline Gaudon : A la base je n’aurais pas eu la prétention de postuler mais avec Alicia Cravotta, on est venu nous chercher. On est donc venue faire les détections. Ensuite, on a eu des entretiens au lycée Jacques Brel car il fallait s’assurer que sur le plan scolaire nous soyons aussi au niveau. J’avais aussi été appelé par d’autres clubs mais j’avais eu un meilleur contact avec les personnes du LOU et de la section.

 

Qu’est-ce qu’une semaine type à la section ?

 

L. A. : A la section, on avait entrainement tous les midis sauf le vendredi où on était au repos. Et le mercredi après-midi, c’était un entraînement mixte avec le pôle sur le terrain. En plus de ces entrainements, on s’entrainait le soir en club.

 

A. G. : Comme le disait Lyna, on avait entrainement tous les midis pendant 1h, ce qui nous laissait le temps de manger ensuite. Il y avait des groupes de niveau et on alternait entre muscu et technique individuelle. C’était vraiment bien car au LOU on travaille surtout le collectif et à la section plutôt les aspect individuel. C’est ça qui m’a permis de m’améliorer.

 

Qu’est-ce que ça vous a apporté ?

 

L. A. : ça m’a tout d’abord apporté un cadre de vie. On apprend aussi à vivre en communauté. Les filles que l’on rencontre, deviennent presque comme notre famille. D’un point de vue rugbystique, ça nous fait aussi énormément progresser car on travaille plus individuellement.

 

A. G. : ça m’a déjà fait évoluer sur la technique individuelle mais ça m’a surtout fait évoluer sur le plan personnel. J’ai gagné en autonomie. On a des emplois du temps qui sont conséquents, il faut en avoir conscience. Donc on apprend à s’organiser et c’est un peu, aussi, une école de la vie.

 

Quels sont les avantages à faire partie de cette section ?

 

L. A. : On est bien encadré. Pour les cours on a l’avantage d’être vu comme des personnes sérieuses et travailleuses. Les professeurs font attention à nous. On a par exemple, à chaque fin de trimestre, un suivi individuel avec le responsable de la section et la responsable pédagogique du lycée afin de faire un point sur notre double projet scolaire et sportif. Le but est que les deux se coordonnent le mieux possible.

 

A. G. : Au départ on voit surtout les aspects négatifs, on trouve qu’on a pas de temps libres, pas de temps pour travailler mais finalement, les professeurs font vraiment tout pour que nous puissions suivre notre scolarité dans les meilleures conditions possibles. Ils sont à notre écoute. On a aussi un professeur référent qui fait le lien avec les autres professeurs et vers qui on peut se tourner si besoin. Avoir ces emplois du temps chargés et avoir appris à s’organiser ça nous servira toute notre vie et pas que pour le rugby. C’est je pense le plus gros avantage.

 

Quelle est la chose que vous appréciez le plus ?

 

L. A. : Il y avait 2 choses. D’un côté l’ambiance, car les filles étaient super sympa et tout le monde s’entendait bien et de l’autre, le fait de s’entrainer pour se perfectionner. C’est un temps en plus qu’on met à profit pour devenir meilleur et mettre ensuite ça au service du collectif en club.

 

A. G. : La chose que j’ai le plus apprécie c’est je pense, les moments que l’on a vécu ensemble. Malgré le fait que je fasse partie de la « génération Covid », on a quand même vécu plein de choses. Par exemple, ma première année on est partie à Londres, on a aussi fait les championnats de France UNSS et fait des sorties ski. Tout ça, ça nous crée des souvenirs toutes ensembles qu’on gardera à vie. Quand on part de chez nous, on sait qu’on fait des sacrifices mais on découvre une autre façon de vivre sa jeunesse et elle est tout aussi bien.

 

Texte riche

 

Si vous souhaitez vous aussi vous lancer dans l’aventure nous vous attendons le mercredi 13 avril !

Plus d’informations ici